Trilogie des vampires

Titre : TRILOGIE DES VAMPIRES

1/La Lignée, 2/La Chute, 3/La nuit éternelle

Auteur : Guillermo del Toro & Chuck Hogan

Genre : fantastique, roman noir, apocalypse

Editeur : Presses de la Cité (grand format), Pocket (poche)

Bref résumé : New York. Juste après s'être posé à JFK, un avion semble subir une panne totale de 4min, pour ne plus donner signe de vie par la suite. Appelé pour vérifier s'il s'agit d'une attaque biologique, le CDC (Center of Diseases Control) y entre pour découvrir les 400 passagers et membres d'équipage morts, à l'exception de quatre personnes dans le coma. Cette nuit la, les 400 corps disparaissent de la morgue, et le comportement des blessés se met a changer. C'est le début de l'horreur, qui en quelques semaines pourraient voir la fin de l'humanité.  

Mon avis :  On retrouve bien ici la patte du célèbre réalisateur (le labyrinth de Pan, Hellboy), avec son sens sombre et morbide du fantastique. i l va rendre aux vempires leurs premières lettres de noblesse, celles du Nosferatu : glabres, effrayants, sanguinaires. Il y appose tout de même sa marque, créant "sa" race de vampire, avec des caractéristiques psychologique et physiologique originales. C'est un véritable roman d'horreur, de quoi vous collez des sueurs froides dans le métro ou près d'une cabane de jardin (ça marche pour moi en tout cas). Un roman un brin écoeurant aussi vu le type de vampire que créer Del Toro, bien loin du dandy parfumé qui brille au soleil. Hum hum. Quand aux personnages humains, ils ne sont pas des héros au sens classiques du terme, et en sont bien conscients, ce qui renforce l'identification, et instaure un dépaysant climat de désespoir. On voit mal comment ils pourraient se frayer un chemin jusqu'a un happy end. Au delà du fond, délicieusement glauque, la forme est elle aussi digne d'éloge : Chuck Hogan a une belle plume et a su instiller vie a l'imaginaire de Del toro, aussi bien que ce que fait ce dernier avec une caméra. L'écriture est très visuelle et le rythme, haletant au delà des premières pages de mise en place, vous happera jusqu'au bout. Guillermo del Toro n'est pas tendre avec l'humanité, espérons donc qu'il  ne soit pas visionnaire. 

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